Le Parc de Niokolo Koba est l’une des plus grandes
réserves d’animaux de la région ouest-africaine. Cet
espace a été érigé en parc national le 19 août 1954 dans le but de protéger les
espèces animales et végétales menacées de disparition. En raison de la présence
des communautés locales dans le parc, il couvrait à cette époque une superficie
totale estimée à 260000 hectares. Neuf ans après l’accession du Sénégal à la
souveraineté internationale, l’Etat décide de déplacer tous les occupants du
parc. Ces communautés majoritairement dominées par des mandingues, peulhs,
bediks et bassari se voient obligées de quitter la terre de leurs ancêtres pour
s’installer dans les alentours du parc. A l’heure actuelle ce milieu naturel couvre
913000 hectares et est à cheval entre les régions de Kédougou, Tambacounda et
Kolda. Et il compte 330 espèces d’oiseaux, 80 espèces de mammifères, 60 espèces
de poissons, 36 espèces de reptiles et environ 1500 espèces de plantes
naturelles (CSE, 2010). La diversité floristique et faunique du parc fait qu’il
est classé depuis 1981 comme Patrimoine Mondial et Réseau Mondial de Réserve de
Biosphère par l’UNESCO. Ce Patrimoine est néanmoins confronté à d’énormes
difficultés.
Au niveau du parc national de Nikolo Koba
plusieurs problèmes paralysent son bon fonctionnement.
D’abord, le sous-effectif des agents de terrain, le manque criard de matériels
de surveillance, de moyens de transport et le mauvais état des voies de communication rendent très
vulnérable les agents et les animaux de cette aire protégée. Le conservateur du parc ne cesse de dénoncer les menaces qui
pèsent sur ses hommes et sur les animaux qu’ils surveillent. Il cite entre
autres : l’exploitation minière, les conditions dans la sous-région
(circulation des armes), l’affrontement
directe (très rare) entre les agents et les braconniers souvent biens équipés. En
plus de ces facteurs, le budget alloué au parc ne peut subvenir aux besoins de
son bon fonctionnement. Le passage
répété des feux de brousse affecte la biodiversité aussi bien animale que
végétale du parc national de Niokolo Koba. La carbonisation de la litière prive
ainsi, les animaux de nourriture pendant une bonne partie de l’année. De plus,
la sédimentation des marres et leur envahissement par les plantes aquatiques
causent des problèmes de disponibilité en eau en saison. Par conséquent, les
animaux sont obligés de quitter l’enceinte du parc pour s’abreuver dans les
points d’eau environnant. Cette mobilité des animaux les expose aux activités
de braconnage surtout prêt de la frontière sénégalo-guinéenne. Bien vrai que,
le Sud-Est du Sénégal enregistre de fortes valeurs pluviométriques, les
péjorations climatiques commencent à se faire sentir sur le couvert végétal du
parc. Les arbres les plus exigeants en eau à défaut de faire tomber tous leurs feuillages en saison
sèche, meurent sous l’effet, de la persistance de l’aridité du sol. L’Etat du
Sénégal conscient de tous ces problèmes qui gangrènent le bon fonctionnement de
ce patrimoine national a pris des séries de mesures pour remédier à tous ces
problèmes.
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L’émergence des Technologie de l’Information et de la Communication
dans une économie globalisée offre des opportunités inestimables aux acteurs du
tourisme. Les médias sociaux et les
enjeux liés au buzz marketing, ont fait du Community management un moyen
incontournable de promotion. Les entreprises ont compris que les plateformes sont des supports de
communication moins couteux avec un
impact à l’échelle planétaire. Dans ce secteur diversifié, une grande part du
marché concerne le tourisme durable. De nos jours les pays s’orientent plus
vers une valorisation des potentialités culturelles. Car c’est devenu une
composante stratégique pour développer leur attraction.
Les méthodes traditionnelles de promotion des destinations sont certes
d’une réelle efficacité, mais posent des limites sur lesquelles intervient la
communication numérique. Ainsi, le support digital se présente comme un canal à
forte valeur ajoutée dans le marketing stratégique. Au fil des temps
l’évolution positive des conditions de vie des populations a contribuée à la
diversification des motifs de voyage. Le terme « tourisme » désigne le déplacement des personnes dont le
plaisir constitue la raison principale. Au fur et à mesure qu’il s’impose comme
une véritable industrie mondiale, il fait l’objet d’enjeu de toutes
sortes : politiques, stratégiques, concurrentielles et économiques entre
les Etats. En se basant sur l’importance des flux financiers générés par le
secteur, l’Organisation Internationale du Tourisme a invité les pays à faibles
revenus à s’ouvrir car il est devenu un facteur de développement.
Les
potentialités de développement d’un tourisme culturel
Riche de sa diversité
culturelle et patrimoniale, le Sénégal a fait des sites mégalithiques, du pays bassari, ou encore de l’île
de Gorée, des endroits à visiter
absolument. Le
développement du secteur recèle d'importantes opportunités d'investissement, et
constitue d'autre part l'un des attraits majeurs pour ses visiteurs ou les
étrangers appelés à y résider. Chaque
année, le pays accueille des évènements d'envergure internationale telle que la
Biennale des arts à Dakar ou encore le Festival International de Jazz de
Saint-Louis. Les dépenses touristiques de consommation déclenchent une chaîne
d’effets économiques sous formes de recettes commerciales, d’emplois, de
recettes publiques et d’impacts sur la balance des paiements. Le secteur
emploie ainsi directement 8.000 personnes et environ 15.000 indirectement.
La
politique de promotion du tourisme
S'agissant de la
politique de promotion, elle relève principalement des compétences de l’Agence Nationale
pour la Promotion Touristique.
Elle représente aujourd'hui la structure par excellence chargée de la mise en
œuvre de la politique du gouvernement, la définition des stratégies et actions
à mener. C'est elle qui assure la mise à disposition permanente d'informations
de toute nature sur la «destination
Sénégal ». D'une manière générale, la promotion
directe passe par la participation aux foires et salons internationaux. Des
spots publicitaires à travers les médias spécialisés, des affiches, des
dépliants, des cartes touristiques, des plaquettes et des cd-rom ont commencé
par être réalisés, mais moins développés.
Elle
passe aussi par l’appui aux initiatives
de mise en valeurs des principaux sites et événements culturels.
L’orientation des
ressources vers une stratégie Web 2.0
Les formes
classiques commencent sérieusement à trouver leurs limites car restreint aux
marchés traditionnels. Qu'en
est-il donc de la définition de l'image de marque du pays ? Le nombre annuel de
visiteurs au Sénégal qui croissait d'année en année, se voit maintenant baisser
considérablement. On estime à moins de 500.000
arrivées globales par an. Quel est alors la véritable ampleur et l'efficacité de
cette méthode de promotion ? Il ressort des analyses que, pour améliorer la compétitivité de la
destination Sénégal, l’insertion des moyens de communication digitale s’avèrent
cruciale. Les ressources nécessaires au succès d’une stratégie Web 2.0 dans son ensemble sont des natures diverses, notamment
humaines et financières. Aussi bien pour les entreprises privées que publiques
l’engagement de spécialistes de la communication et du community management demeure une solution optimale
pour la mise en œuvre de nouvelles
stratégies.
Sauver un patrimoine si riche
de l’oubli,
Entretenu par une population très pauvre, la valorisation des cultures Bedik et Bassari, pourrait améliorer considérablement les conditions de vie des ces ethnies. Mon parcours enthousiaste dans
différentes activités socio culturelles m’a permis d’entretenir cette volonté
d’œuvrer pour la sauvegarde du patrimoine culturel. En deux mille douze, le
classement du « Pays bassari »[i] à la liste du patrimoine mondial
motive encore plus les efforts. Ainsi, nous avons mis en place une association
des Elèves et des Etudiants qui fondent sa réflexion sur développement, à travers la promotion de la Culture et de l’Education. Ce
dernier point peut sembler sans
pertinence en ce XXI siècle, mais faudrait –il encore voir le taux de
scolarisation très bas dans cette zone pour être convaincu de la vocation que nous nous donnons. L’érection au rang de source
historique et son positionnement comme instrument de promotion de la diversité
des expressions culturelles fait du patrimoine un objet d’étude essentiel pour
les sciences humaines. La vocation est donnée aux historiens de travailler sur
une histoire global, aux acteurs culturels et à toute la jeunesse, une prise de
conscience que le patrimoine culturel et naturel est un facteur incontournable
de paix et de développement durable. Et, un outil de renforcement de l’Etat-nation
pour un pays mais aussi, levier de développement local et de cohésion social
pour les autochtones.
Estimés
entre vingt milles(20000) et trente milles(30000) habitants répartis dans la
région frontalière à cheval entre le Sénégal et la Guinée, les bëliyan plus
connu sous le nom de Bassari occupent l’actuel département de Salémata dans la
région de Kédougou. Dans un cadre générale, ils partagent l’habitat d’un
territoire appelé « pays Bassari avec les Bédik, peul, Dialonké, Diakhanké
et Malinké. Les Bassari parlent la langue onyan et se répartissent
principalement dans sept noms que sont : BANGAR, BIDIAR, BOUBANE,
BIANQUINCH, BINDIA, BIES et BONANG.
Par ailleurs
l’étude de l’histoire et de l’organisation sociale Bassari revêt d’une grande
importance en ce sens que l’histoire ne repose que sur des hypothèses (je me
dis que c’est dans ces moments de réflexions que chacun peut apporter une
hypothèse pour la constitution d’une histoire générale des Bassari). En ce qui
concerne l’organisation sociale, elle trouve son importance dans le fait qu’à travers
elle peut se résumer la compréhension de l’organisation politique, économique
mais aussi culturelle des Bassari. C’est pourquoi pour apporter un cheminement
à notre réflexion, j’ai voulu retenir deux grands axes : l’historique et
l’organisation sociale
I-
HISTORIQUE DU PEUPLE BASSARI
1-Une tradition migratoire liée à
l’histoire
Les Bassari
sont unanimes quant à l’hypothèse selon laquelle ils viendraient d’ailleurs.
Mais d’où et partir de quelle date ces questions n’ont pas encore trouvées de
réponses. Dans la tradition orale on peut seulement noter les récits d’une
origine lointaine et aussi les causes de leur migration. Ainsi nous relate-t-on
que ce sont des événements cataclysmiques (éruption volcanique, éclipse de soleil)
qui les auraient obligé à quitter leurs anciens sites d’habitats. Remarquons
que la seule éruption volcanique historiquement envisageable est celle du mont
Cameroun rapporté par Hérodote au Vème
siècle av. Alors ces cataclysmes sont-ils des événements mythiques, imaginaires
ou le souvenir d’événements historiques perpétués par la tradition orale ?
Nous ne saurions la trancher. Il faut cependantnoter que pour des chercheurs dont
parmi eux Cheikh ANTA DIOP d’aucun pensent qu’ils seraient apparentés aux
Bantou d’Afrique Australe alors que pour d’autres, l’histoire des Bassari
commence avec l’empire du Mali (ils auraient été des alliés de Soumaoro
KANTEcontre Soundiata). Apres la victoire de Soundiata à la bataille de 1235 à
Krina, les Bassari à l’image de leur alliés s’enfuir pour échapper à la cruauté
du roi du manding. A partir de cette date des négriers français tels Rançon,
Delcourt notent l’établissement des Bassari aux alentours du site de l’actuel
parc de niokolokoba. C’est dans ces lieux qu’ils connaitront les premières
attaques peules avec Koli Tenghéla au XVIème siècle. Cette attaque les obligea
à continuer leur migration. La deuxième invasion avec Alpha Yaya les acheminera
aux contreforts du FoutaDjallon dans les grottes refuges. Cette attaque est
mieux retenue par les Bassari, ils racontent qu’il s’agirait d’une punition
divine parce-que les hommes avaient révélé aux femmes les secrets initiatiques.
Cette expédition va envahir le pays Bassari repoussant les populations vers les
zones refuges. C’est une période bien décrite d’ailleurs par GESSAIN qui nous
apprend que le XIXème siècle, l’histoire des Bassari est celle de leur recul
territorial et de leur effectif. Les invasions vont se poursuivre tout au long
du XIXème siècle sous forme de razzias, guerres
d’embuscades jusqu’à l’avènement
des Français pour voir enfin se lever le soleil de la paix qui marque le début
de la sédentarisation.
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